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Spectacle culturel Plaza de Anaya

Depuis 2001, la ville de Salamanque célèbre chaque année, le 28 mai, la nomination de Salamanque comme ville européenne de la culture. A cette occasion, à lieu la lecture collective de poésies dans un lieu emblématique de Salamanque (río Tormes (2002), Plaza de Anaya (2003), Patio de Escuelas Mayores (2004), Plaza Mayor (2005), Convento de San Esteban (2006), Claustro Barroco de la Pontificia (2007), Palacio de Anaya (2008), Patio Chico (2009), Casa de las Conchas (2010), Plaza de Toros (2011) y  Plaza Mayor (2012)).

Cette année, cette célébration se combinera au Vème centenaire de la construction de la nouvelle Cathédrale. Pour cette raison, elle aura lieu Plaza de Anaya. Y participeront douze poètes ainsi que plusieurs chorales et des orchestres classiques. A partir de 21:45, les poètes monteront aux tours, remparts et toits de la cathédrale pour lire les poèmes inédits qu’ils ont écrits  pour cette occasion. Les divers orchestres et chorales les accompagnerons avec un spectacle son et lumière.

En conclusion, cet événement sera une bonne opportunité pour tous ceux qui souhaitent découvrir la culture espagnole puisqu’il combinera poésie, musique et culture.

L’utilisation du «langage de crise» est-elle intentionnelle?


Jeudi dernier, la princesse des Asturies, Doña Letizia, a inauguré le huitième séminaire international de  langue et journalisme, organisé par la Fundéu BBVA et la Fondation San Millan de la Cogolla.

Des journalistes et des économistes débâterons sur des questions telles que l'utilisation de métaphores et d’euphémismes dans les médias pour se référer à la crise, l'arrivée et la récupération de mots nouveaux, le langage de réponse, le dilemme entre le politiquement correct et le langage alarmiste.

Comment la situation de crise que nous vivons depuis des années influence la façon dont les médias parlent de la réalité? Et comment la façon dont nous racontons la crise affecte la manière dont nous la vivons? Ce sont les deux questions qui seront à l’ordre du jour de ce séminaire.

La princesse des Asturies a déclaré qu'elle est sûre que «la crise a son propre langage et que son utilisation peut aussi être intentionnelle» parce que «ce n'est pas la même chose que dire aides ou plan de sauvetage, croissance négative ou récession, restructuration ou réduction des dépenses budgétaires."

Elle a rappelé que la crise signifie «changement brusque, mutation importante, ou moment décisif", et, selon ces significations, elle pourrait aussi être acceptée comme une étape vers quelque chose de mieux. Cependant, ce mot a subi un changement sémantique si fort que, comme elle l’a déclaré: «À ce stade, il y a probablement peu de personnes qui donnent au mot crise cette connotation positive ».

La princesse espère que ce congrès se termine avec "des lignes directrices claires" pour "préciser avec les mots ce que nous pensons», ce dont «les citoyens, journalistes ou non, seront reconnaissants", puisqu’elle a affirmé que l'économie et tout ce qui y est lié compte plus que jamais pour les citoyens.

D'autre part, la communauté hispanique américaine aux États-Unis grandi chaque jour en nombre et en influence, et le directeur de l’Académie Nord -Américaine de la Langue, Gerardo Piña-Rosales, a souligné l'importance de l'espagnol dans ce pays.

Il est entièrement en désaccord avec la définition qui est parfois donnée à l'espagnol dans ce pays comme «une langue d’immigrés» ou  elle est confondue avec le «Spanglish» et confirme que «l'avenir de la langue espagnole est aux Etats-Unis» et, selon ses données, il a déclaré  qu'«elle est plus vivante que jamais."

Activités extrascolaires du 27 au 31 mai


Lundi, 27 mai, 18 :00: Churros. Nous allons goûter au typique chocolat chaud avec churros à la cafétéria El Valor. Prix : entre 3 et 5 euros. Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 1h

Mardi, 28 mai, 17 :00: Film. Nous verrons un film pour continuer à pratiquer notre espagnol.  Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 2h00.

Mercredi, 29 mai, 17h45 : Archives de la guerre civile. Nous allons visiter le centre de documentation sur l’histoire de l’Espagne avec sa loge maçonnique. Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 1h

Jeudi, 30 mai, 16:45 Visite de la Nouvelle Cathédrale : L’architecture de la nouvelle cathédrale. Pour célébrer le Vème centenaire de la pose de la première pierre de la nouvelle cathédrale, l'office de tourisme propose des visites thématiques pour redécouvrir le temple. Il est nécessaire de s’inscrire avant le Mardi 28 mai, 12h. Point de rencontre: Intérieur de la nouvelle Cathédrale – Durée approximative: 1h.

Vendredi, 31 mai, 19:30 : Glace et visite du Jardin Calixte et Melibée. Nous profiterons de l’arrivée du soleil pour manger une glace au mythique glacier «Novelty» et nous promènerons dans le jardin de Calixte et Melibée. Prix : Ta consommation. Lieu de rencontre : Tía Tula. Durée approximative : 1h.

Remarque : Toutes les activités proposées sont gratuites et celles qui ne le sont pas sont indiquées d’un prix. Il est nécessaire de s’inscrire au secrétariat avant d’y assister. Minimum de 3 personnes pour chaque activité.

Journée internationale des musées: quelle meilleure opportunité pour découvrir les richesses de Salamanque?

Samedi 20 mai était la journée internationale des musées, nous, étudiants de Tia Tula, en avons alors profité pour visiter gratuitement le musée d’art nouveau de Salamanque, aussi appelé casa Lis et le musée de l’automobile (Museo de la automoción).


Le musée de la casa Lis surplombe le fleuve Tormes, il se distingue par de magnifiques verrières décorées de motifs floraux et présente des objets d’art très variés : sculptures, bijoux, parfums, éventails, poupées anciennes… C’est un des lieux incontournables pour toute personne visitant Salamanque.

Le musée de l’automobile quant à lui propose une très grande collection de voitures, balayant les siècles depuis l’invention de l’automobile jusqu’à nos jours. Ce musée est particulièrement intéressant pour les amateurs de voitures mais c’est aussi l’occasion pour les autres de prendre de belles photos.

Après ces deux musées, nous avons également visité (ou revisité pour certains) le patio de la Casa de las Conchas et l’ancienne cathédrale qui sont toujours libres d’accès. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le quartier Van Dick pour manger des Tapas et avons terminé notre repas par une glace autour de la Plaza Mayor, centre historique de la ville.

Cette journée très conviviale a donc été l’occasion de découvrir un peu plus la culture espagnole et les principaux lieux touristiques de Salamanque.

Claire, stagiaire à Tia Tula

 

Chercher les pistes autour des monuments de Salamanque

Mardi dernier, mardi 14 mai 2013, 6 étudiants ont participé à l’activité jeu de piste à travers la ville et j’en faisais partie.

Nous étions divisés en deux équipes, la première à arriver au but final gagnait le jeu. Le jeu avait été préparé de telle manière que nous visitions les lieux les plus connus de Salamanque (Plaza Mayor, Calle Toro, Casa de las Conchas, Casa Lis…). Les pistes et les épreuves étaient très diverses : pendu, rébus, coquillages, sudokus,… Tout cela était très drôle et l’ambiance entre les deux équipes était très sympathique. De plus, les équipes étant composées de personnes de nationalités très différentes, c’était l’occasion d’échanger en espagnol sur notre expérience à Salamanque.

Au final, le jeu nous amenait à un bar donnant sur le fleuve Tormes. La soirée s’est donc terminée dans la bonne humeur, autour d’une bière et de Tapas, donnant l’occasion à ceux qui venaient d’arriver de découvrir cette tradition espagnole.

Opinion de Claire, stagiaire à Tia Tula

Activités extrascolaires du 20 au 24 mai


Lundi, 20 mai, 18 :30: Goûter.  Nous allons goûter à la cafétéria El Mandala ou nous pourrons choisir entre une grande variété de tartes, smoothies,  jus… et bien plus. Prix : ta consommation. Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 1h

Mardi, 21 mai, 19 :00: BillardNous allons faire une partie de billard ! Prix : 1,50 euros par partie pour tout le groupe + ta consommation. Lieu de rencontre : Tía Tula. Durée approximative : 1h30

Mercredi, 22 mai, 16h45 : Visite de la Nouvelle Cathédrale. El labor del cantero Pour célébrer le Vème centenaire de la pose de la première pierre de la nouvelle cathédrale, l'office de tourisme propose des visites thématiques pour redécouvrir le temple. Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 1h

Jeudi, 23 mai, 18:00: Film. Nous verrons un film pour continuer à pratiquer notre espagnol.  Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 2h00

Vendredi, 24 mai, 19:30 : Ciné.  Nous choisirons le film une fois au cinéma. Prix : 5,50 euros (avec carte d’étudiant TiaTula). Lieu de rencontre : Tía Tula. Durée approximative : Selon le film choisi.

Remarque : Toutes les activités proposées sont gratuites et celles qui ne le sont pas sont indiquées d’un prix. Il est nécessaire de s’inscrire au secrétariat avant d’y assister. Minimum de 3 personnes pour chaque activité.

Ma première impression de Salamanque


Je suis arrivée il y a une semaine à Salamanque pour faire un stage de deux mois à l’école Tía Tula.

Ma première impression de Salamanque ? Salamanque est une ville dynamique où il fait bon vivre. Elle combine un patrimoine culturel et historique très développé avec une ambiance détendue.

La cathédrale est vraiment impressionnante, et l’astronaute caché dans sa façade m’a beaucoup surprise. Contrairement à beaucoup de villes où les bâtiments ont tous un style différent, il y a dans le centre de Salamanque une unité architecturale, ce qui rend la ville encore plus belle.

En ce qui concerne les habitants de Salamanque, ceux-ci sont accueillants. Je vis dans une résidence universitaire avec de nombreuses filles espagnoles et j’en suis très contente, c’est très intéressant de pouvoir échanger sur les différences entre nos deux pays et cela me permet de pratiquer un peu plus mon espagnol. Grâce aux filles de la résidence j’ai également pu visiter la ville et découvrir un peu l’histoire des monuments. La nuit, la ville est très animée, il y a de nombreux endroits où aller et il y a une bonne ambiance.

La météo est très agréable en ce moment, il fait bon : ni trop chaud ni trop froid et même si le ciel est parfois un peu nuageux, il ne pleut pas.

A Tía Tula, le personnel est très sympathique, il y a une bonne ambiance  et les travaux administratifs que je fais dans le cadre de mon stage m’apportent beaucoup pour mes études. Ce que j’apprécie également c’est que mes collègues me parlent toujours en espagnol, ce qui me permet de pratiquer et ainsi d’améliorer mon niveau.

En conclusion, je suis très contente de ces premiers jours à Salamanque à Tia Tula et il me reste encore beaucoup de chose à découvrir !

Activités extrascolaires du 13 au 17 mai


Lundi, 13 mai, 18 :00: Visite guidée.  Une personne de l’école vous racontera l’histoire des principaux monuments historiques. Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 1h

Mardi, 14 mai, 18 :30: Jeu de pisteVous recevrez différentes instructions pour surmonter les épreuves qui vous conduiront à travers la ville jusqu’à arriver à l’objectif ! Lieu de rencontre : Tía Tula. Durée approximative : 1h30

Mercredi, 15 mai, 19h00 : Cours de cuisine. Croquettes. Vous allez apprendre à cuisiner des croquettes puis vous les mangerez. Prix : 7 euros. Point de rencontre: Tía Tula – Durée approximative: 1h

Jeudi, 16 mai, 18:00: Sport. Pendant cette activité nous allons jouer au basket (si le temps le permet). Lieu de rencontre: Tía Tula. Durée approximative: 1h30

Vendredi, 17 mai, 19:30 : Tapas.  Nous irons déguster des tapas dans quelques bars dans le centre de Salamanque. Prix : +/- 6 euros. Lieu de rencontre : Tía Tula. Durée approximative : 1h30

Remarque : Toutes les activités proposées sont gratuites et celles qui ne le sont pas sont indiquées d’un prix. Il est nécessaire de s’inscrire au secrétariat avant d’y assister. Minimum de 3 personnes pour chaque activité.

L’espagnol: une langue vivante qui casse les frontières


L’espagnol change, s’enrichit, se transforme, casse les frontières, s’étend, mais jamais ne meure. L’espagnol est une langue forte et vivante à la fois avec plus de 500 millions de locuteurs espagnols dans le monde. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous recommandons le jour de la langue espagnole, date à laquelle on commémore  la mort de Miguel de Cervantes Saavedra, romancier, poète et dramaturge.


Considéré comme une des plus grandes figures de la littérature espagnole et universellement connu pour avoir écrit Don Quijote de la Mancha, que les critiques ont décrit comme le premier roman moderne et une des plus belles œuvre de littérature universelle.
C’est le livre le plus édité et traduit de l’histoire, seulement dépassé par la Bible.
Facile ou difficile, c’est une langue qui survit, nourrie par des changements constants, affectée par les transformations technologiques, la langue, la migration et les régionalismes, argot ou expressions idiomatiques.
L'exode de Latinos et d'autres hispanophones aux États-Unis seulement apporte un total de 45 millions de personnes parlant l'espagnol dans ce pays. Tout un phénomène linguistico-culturel qui prouve que l’espagnol se développe et se renforce, indépendamment de l’emplacement géographique.

Pour l’écrivain Eduardo Bahr, la langue espagnol est un animal en mouvement, qui n’est pas orthodoxe ni rétrograde, progressant chaque jour.
« Les mots sont inventés et insérés dans le vocabulaire, sans être affectés par le régionalisme ou le localisme, ni même des slogans qui deviennent à la mode, car ceux-ci sont généralement jetés. Selon notre interlocuteur, l'Espagnol est renforcé par les changements du temps, les migrations, et même par Spanglish, qui est basé sur l'espagnol, et non sur l'anglais, et qui est parlé par des milliers de personnes. »
« C'est une langue si forte et dynamique que tous les quatre ans l'Académie royale espagnole, modifie et met à jour ses dictionnaires. La parole est comme un métier, une pierre précieuse, un métal ou de l'argile, qui doit être moulé et transformé ».
En ce qui concerne la langue parlée, selon Bahr, les Honduriens vont très bien, ce sont les seuls Hispaniques à avoir un ton montant et descendant pour parler, selon que notre communication est facile, plate ou euphorique.
« Nous, comme les Salvadoriens, utilisons très bien l'espagnol parlé, nous distinguons bien le tutoiement du vouvoiement, nous faisons des différences verbales correctes, en dehors des régionalismes, qui ne nous affectent pas », a-t-il dit.

Un autre point très important est le phénomène de mode du langage internet. La langue subit une transformation rapide sur internet, qui semble nécessiter un manuel pour être utilisé.
Mais l’espagnol ne demande l’autorisation à personne pour évoluer, s’enrichir, se moderniser à un rythme accéléré, qui devient une sorte d'évolution linguistique, même irrévérencieuse, selon les experts.

Déformation de la langue, décadence ou simplement modernité? On ne le sait toujours pas, mais l’espagnol reste fort et décidément jeune, dans un monde ou les changements vont à la vitesse d’un animal sauvage, qui refuse d'être sacrifié et, apparemment, que la course rend fort et invincible.

L’espagnol à travers la littérature
Si nous passons à une époque plus récente, il y a eu un immense héritage des écrivains, des poètes et des auteurs qui ont enrichi et ennobli la langue. L’un d’eux est Gabriel José de la Concordia García Márquez, connu sous le nom de Gabriel García Márquez. C’est un des romanciers, nouvellistes et scénariste les plus importants. En 1982 il reçut le Prix Nobel de Littérature. Son œuvre la plus connue est Cien años de soledad, considérée comme  une des plus représentatives de ce genre littéraire.

Jorge Mario Pedro Vargas Llosa, mieux connu comme Mario Vargas Llosa, écrivain et romancier, est l'un des plus grands interprètes de la langue espagnole et lauréat du Prix Nobel de littérature 2010.
De son côté, Miguel de Cervantes Saavedra a publié en 1605 la première partie de son roman “El ingenioso Hidalgo don Quijote de la Mancha » et la profonde réalité de son personnage a fait que le célèbre chevalier Don Quijote de la Mancha est devenu le symbole universel de la langue espagnole.

Pablo Neruda est sans aucun doute un des grands poètes du XXème siècle. Controverse, volcanique, passionné, prix Nobel de littérature, Neruda a créé une œuvre vaste et variée, allant du romantisme au surréalisme.
Dans le genre de la poésie d'amour, mis en évidence avec un éclat particulier et  la popularité, comme en témoignent les poèmes « Vingt poèmes d'amour et Odes à l'amour ». Mais au-delà de ces titres très connus, Neruda a cultivé la poésie d’amour dans tous les genres, réinventant sans cesse la tradition millénaire qui a trouvé dans sa voix une des formes les plus belles et durables du XXème siècle.

Nombre d'hispanophones dans différentes régions du monde:
Etats-Unis: 36.995.000
France: 440.000
Brésil: 460.000
Canada: 909.000
Italie: 422.000
Autres pays: 1.306.000

Prix Cervantes pour le poète José Manuel Caballero Bonald


La plus haute distinction de la littérature hispanique suit à nouveau la règle «non écrite» que le prix Cervantes est distribué chaque année en alternance entre l'Amérique latine et l'Espagne. Ainsi, lors de l’édition de 2011 le prix avait été remis au poète chilien Nicanor Parra.

Cette fois ci, le prix Cervantes 2012 a été remis à José Manuel Caballero Bonald lors d’une cérémonie célébrée  à l’auditorium de l’université d’Alcala de Henares, et c’est justement l’année ou il a terminé les Lettres avec un poème autobiographique à caractère testamentaire intitulé Entreguerras.

Le prince Felipe lui a remis ce prix sur la proposition des 22 académies de langue espagnole. Ce prix est accompagné de 125 000 euros et récompense le travail de cet écrivain de 86 ans dont l’œuvre comprend des romans, des essais et des poèmes.

José Manuel Caballero Bonald est né à Jerez de la Frontera le 11 novembre 1926. Fils de Plácido Caballero et Julia Bonald, aristocrate française,  il étudia d’abord l’enseignement au Colegio religioso de los Marianistas de Jerez ,  avec les enfants de la noblesse.

Après avoir étudié la philosophie et les lettres à Séville et à Madrid (ville à laquelle il lui fut difficile de s’adapter car elle était « peu hospitalière ») ainsi que la navigation et l’astronomie à Cadiz, il travailla comme professeur de sciences humaines et de littérature à l'Université nationale de Colombie.

Poète et romancier, en plus de chercheur en folklore, il a écrit dans ce dernier domaine de précieuses monographies sur la musique populaire et dirigé un fichier d'enregistrements. En 2005, il reçut le Prix National des Lettres Espagnoles et en 2006 le Prix National de poésie pour son livre Manual de infractores.

Il a passé presque toute sa carrière littéraire à lutter pour la démocratie et la liberté, ce qui lui a coûté de passer plusieurs fois par le système judiciaire.

Il a également été proposé 3 fois pour entrer à l'Académie royale espagnole, mais sans succès.

Bonald défend à travers son œuvre la lecture et l’apprentissage pour la liberté d’expression, ces deux armes étant fondamentales pour faire de nous des personnes capables de choisir, de faire face à la vie et de lutter si nécessaire.

Je pense que plus que jamais ces paroles sont avisées. Lire ouvre des horizons, nous ouvre l’esprit et nous rend plus cultivés. C’est une méthode de défense contre l’ignorance et la manipulation qui nous rend capable de savoir comment choisir avec une plus grande certitude notre chemin dans cette société. Cela nous permet de rester à jour et nous aide à ne pas être pris au dépourvu  face à tant de changements en si peu de temps.

“Une société déçue, perplexe et blessée par une crise des valeurs tend à devenir une société réputée pour son effort de régénération. Je veux croire que l’art aussi à ce pouvoir thérapeutique. » Caballero Bonal.

Article complet et biographique de Caballero Bonal dans un article du journal électronique ABC

Activités extrascolaires du 6 au 10 mai

Lundi, 6 mai, 18 :00: Visite guidée.  Une personne de l’école vous racontera l’histoire des principaux monuments historiques. Point de rencontre: Tia Tula – Durée approximative: 1h

Mardi, 7 mai, 19 :00: Tour en barqueSi le temps nous le permet, nous ferons un tour en barques sur le fleuve Tormes. (2 personnes par barque). Prix : 3€. Lieu de rencontre : Tía Tula. Durée approximative : 1h30

Mercredi, 8 mai, 18h30 : Exposition. Exposition de photographies scientifiques. Cette exposition présente les 21 travaux sélectionnés au “I Certamen de Fotografía Científica Universidad de Salamanca” qui a connu pour sa première édition un grand succès. (Salle d’expositions Fonseca). Point de rencontre: Tia Tula – Durée approximative: 1h

Jeudi, 9 mai, 18:00: Sport. Pendant cette activité nous allons jouer au basket (si le temps le permet).. Lieu de rencontre: Tía Tula. Durée approximative: 1h30

Vendredi, 10 mai, 20 :30 : Théâtre. Festival de la renaissance (Espacio Al Margen) Variété de numéros (théâtre, mime). Prix : 4 euros. Lieu de rencontre : portail de Tía Tula. Durée approximative : 1h30

Remarque : Toutes les activités proposées sont gratuites et celles qui ne le sont pas sont indiquées d’un prix. Il est nécessaire de s’inscrire au secrétariat avant d’y assister. Minimum de 3 personnes pour chaque activité.